Ce mercredi signe la journée internationale du droit à l’avortement. Objectif : défendre le droit à l'IVG à travers le monde. Droit qui n'est toujours pas inscrit dans la constitution française même si renforcé dernièrement avec l'allongement du délai à la quatorzième semaine de grossesse.
Il est même menacé à l’étranger comme aux Etats-Unis par exemple avec la révocation de l'arrêt Roe v Wade, qui protégeait l'interruption volontaire de grossesse par la constitution. À présent les états peuvent appliquer leur propre législation.
En France, 130 centres d'IVG ont fermé ces quinze dernières années. En résulte des disparités géographiques. 17,2 % des interventions dans le pays sont réalisés hors du département de résidence des femmes (38,1% dans les Alpes-de-Haute-Provence, 12,8% dans le Var, 7% dans les Bouches-du-Rhône et moins de 3% dans les Alpes-Maritimes).
Des rassemblements sont prévus partout dans le pays, comme à Marseille, Nice ou Paris en début de soirée.