Alors que les travaux de démolition de l’Acropolis de Nice devaient démarrer dans les jours qui viennent, le chantier n’a pas commencé qu’il est déjà suspendu.
Le comité social et économique de la régie autonome pour l’exploitation du palais des congrès niçois a obtenu de la justice un sursis de dernière minute. Les salariés réclamaient un délai supplémentaire, estimant ne pas avoir "les informations nécessaires en lien avec le projet de destruction du bâtiment ainsi que ses conséquences sur les conditions de travail et sur l’emploi des salariés, lors de la procédure d’information et de consultation".
Le tribunal s’est rangé derrière son avis, demandant à la mairie de Nice de suspendre la démolition de l’Acropolis et de communiquer au CSE toutes les informations demandées d’ici au 28 février.
Si jamais la Ville refusait et lançait le chantier, elle s’exposerait à une amende quotidienne de 1000 euros.
"Nous sommes et serons très attentifs au devenir des salariés, comme nous l’avons toujours dit et comme nous le réaffirmons aujourd’hui. La décision rendue par le tribunal judiciaire invite à approfondir le dialogue avec les syndicats encore jusqu’à la fin février. Cela ne nous gêne en rien, il faut prendre le temps du dialogue et nous avions dans tous les cas 2 mois de diagnostics nécessaires et prévus dans le calendrier des travaux", a réagi la municipalité auprès des médias locaux.
Pour rappel, le maire Christian Estrosi compte reconstruire un palais des congrès plus grand et plus facilement modulable en vue d'accueillir davantage de salons importants et ainsi augmenter le nombre de nuitées pour les hôtels de sa commune.