Ce mardi matin, invité d'Apolline de Malherbe, le président des Républicains a jugé que cette enquête avait "atteint le sommet de l'ignoble".
"Je n'imaginais pas connaître ce type d’attaque. On est allé fouiller dans le dossier médical de ma mère, qui vit dans un lit de souffrance. Ce n'est pas moi qui gère son hospitalisation, ce sont des médecins qui gèrent son hospitalisation, je ne suis jamais intervenu auprès de qui que ce soit. (...) Que la politique atteigne ce niveau de caniveau, c’est dégueulasse, c’est ignoble", a poursuivi l'ancien président du Département des Alpes-Maritimes.
S'il critique la forme, il ne répond pas sur le fond. Or, il y a bien un problème.
Pour rappel, Anny Ciotti, victime d'un AVC et restée paralysée, a été hospitalisée en 2004 au centre Jean-Chanton à Roquebillière.
Les frais de cette unité sont pris en charge à 100% par la Sécurité sociale, c'est pour cela qu'elle n'accueille normalement que des patients sur de courtes durées. Or, la mère d'Eric Ciotti y est prise en charge depuis 18 ans. Soit une économie pour ses proches de plus de 526 000 euros.
La somme assumée par le contribuable via la Caisse primaire d'assurance maladie des Alpes-Maritimes atteindrait alors le million d'euros.