Si la fête du Citron semble déjà un succès dans ces ventes de billets, elle affiche presque complet sur toute ses dates. Elle est pourtant vivement critiquée sur l’innovation qu’elle propose cette année. Cette année la fête du Citron a fait appel au street-artiste niçois Faben pour signer une collection de 5000 NFT (Non fongible token.) qui viendront, sous forme d’hologrammes, animer la Fête du Citron nouvelle génération.
Ces 5000 NFT de citrons, tous uniques grâce à leurs accessoires, seront capables de parader sur les chars. Ces « John Lemon » deviennent des personnages numériques en 3D, capables de bouger, de danser... et même de chanter.
Les « actifs numériques » à l’effigie de la mascotte 2023 seront à 30 euros, pour la série « classique ». On monte à 60 euros pour la série « rare » d’un John Lemon en 3D, animé et qui danse le rock et l’opéra.
Il en fera la démonstration chaque soir, sur la façade du Palais de l’Europe, entre le 11 et le 24 février.
Un désastre écologique
L’association Stand Up For The Planet a vivement critiqué la décision de vendre des NFT durant la 89e Fête du citron à Menton. Dans un message sur Facebook, elle dénonce "l’impact écologique" de ces NFT dessinés par le street-artiste. Ces jetons représentent "une lourde empreinte carbone, un désastre écologique", prévient l'association qui explique que "la production d’un seul NFT représenterait plus de 200 kg de gaz carbonique, l’équivalent d’un trajet d’environ 800 kilomètres d’une voiture classique."
L’association incite alors les spectateurs à ne pas investir dans ces tokens afin de "préserver la biodiversité et votre portefeuille".