Considérée comme vétuste et onéreuse en fonctionnement, la piscine Altitude va subir une restructuration en profondeur. Un programme à presque 20 millions d'euros qui va commencer dès ce mois de Mars. L’objectif principal de ces travaux est de pouvoir permettre l’ouverture de la piscine toute l’année. Une transformation en profondeur va être menée sur le bassin qui a été jugé trop profond et trop consommateur en eau, à cela s’ajoutera la création d’un hall couvert, d’un nouveau bâtiment pour l’accueil et les vestiaires (l’actuel sera conservé et réaménagé), d’un espace restauration, etc.
Ce chantier de 19.8 millions d’euros est financé de plus de moitié (11 millions) par des établissements publics (État, Région, Département, Ademe, etc.).
Pour ce qui est de la fin des travaux, la livraison est espérée pour le premier trimestre 2026.
Ce choix de financer aussi largement dans la restructuration de la piscine Altitude 500, semble conduire indirectement la piscine Harjès au cimetière. Dans un état guère plus enviable que sa grande sœur, situé à seulement plus d’un kilomètre, l’avenir semble bien sombre pour cet équipement qui lui aussi est trop couteux énergétiquement. Jérôme Viaud, maire de Grasse n’a pas encore tranché sur la question, mais cela semble n’être qu’une question de temps avant de voir la piscine Harjès fermer définitivement.