Depuis le début de l’annonce de la démolition du Palais des Congrès de Nice, le président des Républicains fustige le projet sans arrêt dénonçant "un non-sens financier qui fragilise le tourisme d’affaires". Cependant aujourd’hui le temps avant les premiers coups de pelleteuses se rétrécit de plus en plus, puisque la démolition est prévue fin février. La marge de manœuvre est faible mais Éric Ciotti espère encore à l’abandon du projet.
Christian Estrosi prétend que l’Acropolis est devenu vétuste pour expliquer ce choix de la démolition. Un argument que contestent nombreux des opposants du projet, démontrant que le Palais des Congrès a réalisé un chiffre d’affaires de 13 millions d’euros sur l’année 2022 tout en mettant en perspective les 400 millions d’euros que coûtera la démolition du bâtiment.
Pour autant cette décision dénoncée à droite comme à gauche semble avoir du mal à les réunir ensemble au même moment. L’aspect festif ne suffit pas à convaincre les autres partis à rejoindre la manifestation.
Tous veulent défendre Acropolis mais chacun veut le faire dans son coin.