Plusieurs permanences parlementaires ont été dégradées, y compris celle d’Eric Ciotti sur le quai des Deux Emmanuels à Nice.
Dans la nuit de samedi à dimanche, une ou plusieurs personnes ont cassé la vitrine du local du président des Républicains et ont inscrit "La motion ou le pavé". Une référence aux motions de censure qui seront soumises au vote ce lundi à l’Assemblée nationale et qui pourraient entraîner la démission d’Elisabeth Borne, à condition que la droite se joigne au vote.
"Les nervis qui ont fait ça veulent par la violence faire pression sur mon vote lundi. Jamais je ne céderai aux nouveaux disciples de la Terreur", a réagi Eric Ciotti sur les réseaux sociaux. Il s'était déjà attiré les foudres des opposants au projet du gouvernement en se déclarant publiquement en faveur d'une réforme des retraites.
Le maire de Cannes David Lisnard a soutenu Eric Ciotti, estimant que "notre démocratie est malade. Violence, dégradations et menaces n’y ont pas leur place, quelles que soient les convictions des uns ou des autres. L’Etat régalien doit agir".