Le tonnerre gronde chez Nice-Matin et Var-Matin. Une vague de mécontentement et de protestation est apparue de la part des correspondants locaux du quotidien régional. Avec un taux horaire à moins de 5 euros et un salaire qui n’a pas été revalorisé en 20 ans, ils demandent une augmentation.
Ces collaborateurs ne sont pas des professionnels dont le journalisme n'est ni le métier, ni l'activité principale. Tout le monde après un entretien peut devenir correspondant. Et pourtant, ils sont vitaux à la survie d’un journal de ce genre car ils permettent de couvrir certains évènements qui ne nécessitaient pas le déplacement d’un journalisme.
Le divorce est donc consommé avec ses correspondants. Pour tenter d’apaiser les tensions, la direction de Nice-Matin promet la tenue d’une réunion avec les intéressés pour essayer de trouver des arrangements et d’étudier leurs revendications.