Dans les cortèges ce mardi, des professeurs, des gaziers, des électriciens, des pompiers et des policiers. Les policiers, qui sont eux en service, sont également chargés d’encadrer les manifestations. 13.000 forces de l’ordre sont mobilisés dans le pays ce mardi dont 5500 à Paris.
Ironie du sort, lorsque ces policiers sont eux aussi opposés à la réforme. Eric Feneloux est délégué Unité SGP Police FO à Nice. Il explique à notre micro « on est on est policier, on est républicain, on se doit de faire notre job tel qu'on a été formés et pour lequel on a été formés, et faire abstraction de tout ».
A propos des violences commises par des casseurs lors des manifestations, ce délégué syndical ajoute que « les gens ont le droit de manifester. Pour autant, ils n’ont pas le droit de commettre des exactions. Ces exactions sont commises par bon nombre d'individus qui ne sont pas manifestants. Dans toutes les personnes interpellées, il n'y a pas de manifestants, ce ne sont que des gens qui viennent pour casser, pour détruire, pour mettre le feu ».
Par ailleurs, une pétition pour dissoudre l’unité de police BRAV-M, au cœur d’une polémique sur des violences envers les manifestants cette fois, dépasse les 100 000 signatures.
JT / © Photo d’illustration Ministère de l’Intérieur