« Ils ne veut pas nous écouter, nous ne l’écouterons pas ». Voilà ce que répètent les syndicalistes et militants anti-réforme, alors que le chef de l’Etat s’apprêtait à prendre la parole à 20h.
A Nice, les manifestants se sont retrouvés devant l’hôtel de ville. Ils ont ensuite pris la direction du Palais de Justice avant d’aller bloquer, pour quelques instants, la circulation de la ligne 1 du tramway.
A Marseille, le rassemblement avait été tout bonnement interdit par la préfecture par crainte de débordements, alors que le jour-même, un policier avait été blessé lors d’une détonation en marge d’une action de la CGT.
Dans son allocution, le Président de la République a tout de même admis que la réforme n’a pas fait l’unanimité. Il propose de recevoir les syndicats et se donne 100 jours pour relancer le pays. Trois chantiers seront rapidement détaillés : le travail, la justice et l’ordre républicain, ou encore le progrès pour mieux vivre. Elisabeth Borne doit détailler tout cela la dans le courant de la semaine prochaine.
A noter qu’un nouveau mouvement de grève concernera la SNCF, jeudi, sur la Côte d’Azur. Une « étape » avant la mobilisation du premier mai, préviennent les syndicats de cheminots.