Celui qui fut l’avocat de Jacques Médecin a déposé un recours pour faire capoter le parcours de l’actuel premier adjoint au maire de Nice.
Selon Nice-Matin, Anthony Borré vient de réussir la dernière étape en passant l’oral de contrôle des connaissances dans la matière déontologique et réglementation professionnelle. Auparavant, il s’était épargné des années d’études en faisant jouer le fait qu’il avait été directeur de cabinet et collaborateur d’élu durant plus de huit ans. Un passe-droit légal et validé en décembre par le conseil de l’ordre des avocats niçois.
Henri-Charles Lambert estime de son côté que ce dernier a fauté car le rapporteur serait un proche d’Anthony Borré.
Si le recours aboutit, ce serait un sacré coup infligé à l’élu azuréen chargé de la Sécurité à la Ville de Nice et par ricochet à Christian Estrosi. Nos confrères rappellent que le fils d'Henri-Charles Lambert est l'avocat de Philippe Vardon, conseiller municipal d'opposition (Reconquête!), ce qui constituerait une preuve selon certains qu'il s'agit d'un coup politique. Mais s’il échoue, alors Anthony Borré pourra prêter serment.