Alors que le festival a débuté ce même jour, le préfet des Alpes-Maritimes a voulu éviter tout débordement et a par conséquent pris un arrêté pour interdire toute manifestation aux environs du Palais des festivals. Un recours a été déposé par le syndicat de la magistrature, le syndicat des avocats de France et l’association des défenses de libertés constitutionnelles au tribunal de Nice pour empêcher cette interdiction mais le tribunal administratif en a décidé autrement.
Ce dernier l’a rejeté et les rassemblements sont donc bien interdits jusqu’à la fin du plus grand festival de cinéma du monde, soit le 27 mai.
D’un côté, les plaignants considèrent que ce recours est liberticide et disproportionné tandis que de l’autre côté, le préfet a expliqué que cette interdiction était liée à "la nécessité de garantir l’ordre public à l’occasion de cet évènement international" et de "l’influence exceptionnelle du public". Pour pouvoir encadrer au mieux la sécurité du festival, la police aura aussi la possibilité d’utiliser des drones dans un périmètre prédéfini autour du Palais.
Par ailleurs, un précédent recours avait été déposé et devait enchainer sur une audience de suspension le 25 mai. Par conséquent, un recours en référé liberté avait été déposé et obligeait le tribunal administratif à trancher en moins de deux jours.