Devant le lycée Calmette de Nice, les visages étaient détendus. Rien à voir avec le cérémonial du temps de leurs parents. Ce bac de philosophie, c’est presque une lettre à la Poste pour les 12 000 candidats des Alpes-Maritimes.
« Là, c’est la dernière ligne droite donc ça va, on donne tout quoi ! Un peu d'adrénaline mais pas trop stressée, ça va » témoignent deux amies assises sur une barrière juste devant l’établissement.
Pour cette autre lycéenne, en revanche, « vu que je n'ai pas eu les notes que j'espérais au bac de spécialités, il faut que je rattrape les points avec ça donc oui, il y a pas mal d'enjeux ». Elle espère la moyenne minimum.
Pour cette épreuve de philosophie, la rectrice de l’Académie de Nice, Natacha Chicot, a fait le déplacement dans l’établissement et s’est rapidement aperçue de la décontraction relative.
« Je le comprends et je m'en félicite parce que toute l'année, on ne cesse de me dire que nos lycéens sont stressés. Eh bien aujourd'hui ne le sont pas. Et tant mieux parce que pour débuter l'épreuve de philosophie, il vaut mieux être calme et serein. C’est coefficient 8 pour l'épreuve de philosophie s'agissant de la voie générale et coeff 4 pour la voie technologique, sur un coefficient total de 100. Donc effectivement, c'est une part non négligeable mais pas une part déterminante des coefficients du baccalauréat. Alors aujourd'hui, effectivement, les élèves sont moins stressés parce que certains savent qu'ils ont déjà le baccalauréat. En attendant, le baccalauréat doit être obtenu pour accéder à l'enseignement supérieur ».
Suite du baccalauréat pour les élèves de terminale, dans quelques jours, avec le Grand Oral.
JT / Photo Education Nationale