Destiné au gouvernement, il signale "plusieurs faits extrêmement graves" survenus dans les écoles de Nice et rapportés par l’Inspection académique.
Ainsi, le maire niçois évoque des "prières musulmanes dans la cour par des enfants de CM1 et CM2 et de minutes de silence organisées en mémoire du prophète Mahomet".
Les enfants sont très jeunes, ce qui est de "nature à m’inquiéter" déplore Christian Estrosi.
"Notre réponse doit être ferme, collective et résolue. Nous ne devons rien laisser passer", exige l’édile, qui demande d’abord à la préfecture des Alpes-Maritimes "d’organiser au plus vite une réunion avec l’ensemble des services concernés afin de mettre en place un plan d’action pour mettre un terme à cette dérive", puis au gouvernement d’agir nationalement.
Christian Estrosi attend ainsi de la Première ministre Elisabeth Borne "qu’une grande campagne de sensibilisation au phénomène de radicalisation soit lancée dans les établissements scolaires pour mieux protéger les enfants et former nos personnels comme c’est déjà le cas à Nice".