C'est l’une des nouvelles mesures mises en place par le gouvernement : "les tickets de caisse et de carte bancaire ne seront plus imprimés systématiquement mais remis à la demande du client". Il s'agit de diminuer l’impact écologique des opérations de paiement, en luttant contre la production de déchets. Cela alors que chaque année, 12,5 milliards de tickets de caisse sont imprimés en France.
Et les commerçants sont plutôt satisfaits à en croire Jean-Marie Debaisieux, président de l’association de commerçants Gambett'Ssole : " C’est pas quelque chose de brutal puisque ça fait déjà quelques mois où le ticket de carte bancaire ne sort pas automatiquement, on demande aux clients de savoir s'ils veulent qu'on leur imprime ou pas. Et on s'aperçoit que les trois-quart du temps, les gens ne souhaitent plus avoir ce ticket. C'est bien au niveau écologie, ça fait aussi des économies pour nous, commerçants, puisque c'est moins d'acquisitions en termes de bobines de papier, c'est un pas en avant. Et puis je ne pense pas que pour le consommateur, ce soit quelque chose de négatif."
Les consommateurs, eux, sont plus partagés " Je suis antipollution, d'accord, mais je n'ai pas envie de donner mon adresse mail à chaque fois pour ça. Ça m'ennuie beaucoup". "C'est un peu lourd par mail, avec tout ce qu'on a comme mail, avec tout ce qu'on a comme carte de fidélité sur nos mails et tout". "Beaucoup de gens ont besoin de leur ticket de caisse. Tout le monde n'est pas connecté".
Parmi les autres changements de 1er août, le plafond du Livret d’Epargne Populaire est relevé, il permet d'y déposer jusqu’à à 10 000 euros. Et puis il faut aussi compter avec une nouvelle hausse de 10% des tarifs réglementés. C’est une augmentation de 160 euros en moyenne pour un consommateur qui se chauffe à l’électricité.
Salima Bah avec JT