L’insecte a détruit une grande partie de la production dans des départements du sud-est entre 20 et 100% de pertes. Éliane Bres est la présidente de l'association France-Lavande et propriétaire d'une exploitation. Elle est découragée.
« On a été impacté, avec une perte de l'ordre de 30 à 40%. On a un peu peur. On ne sait pas non plus très bien comment va se comporter cette chenille. Sur les lavandes qui ont été coupées, on n’en voit plus. Mais on se demande si elle ne s'est pas enterrée, fait un cocon pour ressortir. Les gens sont découragés. »
Les lavandiculteurs demandent de l'aide à l'État et aux banques.
Ces chenilles détruisent la lavande, mais aussi le maïs, le pois chiche ou le tournesol.
Léo Brocarri avec JP