Elle montre un LBD et des formules chocs telles que "Aujourd'hui, tout coûte un bras, sauf manifester qui coûte aussi un œil" ou "Le cortège partira à 14h et deviendra funèbre à 16h". Des slogans marquants qui mettent en cause l'utilisation que peuvent faire certains policiers de cette arme à létalité réduite au cours des manifestations.
Mais cette campagne n'est pas au goût de tous. Pour Rudy Manna, porte-parole du syndicat Sud Alliance Police, elle promeut le sentiment anti-police. A l'inverse, le président de l'ONG, Jean-Claude Samouiller, estime que cette campagne ne vise pas directement les forces de l'ordre.
"Ce n'est pas du tout une campagne contre la police et les policiers. Nous voulons une police respectueuse des droits humains, c'est le seul objectif de cette campagne".
© Image Amnesty International