Cette maladie neurodégénérative touche près d’un million de français. Elle affecte aussi les proches, d’autant plus lorsqu’ils prennent le rôle d’aidants, ces non-professionnels qui accompagnent les personnes malades. Ils sont nombreux à changer de vie pour un proche, entre 8 et 11 millions en France. Et l’affect entre forcément en jeu. Une difficulté supplémentaire selon le Dr Anne Le Néchet à l'hôpital d’Antibes. L’aidant doit rester à sa place de proche et non devenir un soignant : "C'est pas la fille qui doit s'occuper de la toilette de sa maman. Consciemment ou inconsciemment, cette inversion de rôle crée quelque chose d'humiliant pour les deux parties. Et cette agressivité, elle peut rester ancrée. On conseille toujours de laisser les soins à un professionel."
Pour soutenir les aidants, certaines associations proposent des formations pour aider au quotidien les proches qui s'occupent d’un malade. C’est le cas par exemple de France Alzheimer.
MD