Et quasiment tous ne respecteraient pas les normes d’installation, selon l'association Pour une mobilité sereine et durable, qui a saisi le Conseil d’Etat. Et les usagers aussi s’en plaignent. Gérald roule en deux-roues, pour lui il faut s'adapter en permanence : "On se focalise sur le ralentisseur et on va porter son attention que sur lui alors qu'il peut y avoir un autre évènement, un piéton qui traverse ou autre. Du coup, on est décontenancé par les deux".
Antonin Morelle, milite pour le respect de la réglementation des ralentisseurs. Il pointe du doigt les hauteurs supérieures à la règle, comme 30 cm au lieu de 10 cm. Avec de nombreuses conséquences : "Déjà, ça fait du bruit au freinage et au redémarrage, avant et après le ralentisseur. Quand c'est des véhicules poids lourds qui passent, ça provoque des vibrations dans les habitations autour".
Avec la saissi du Conseil d’Etat, l’association espère un renversement de la jurisprudence.
Margot Douétil