Elles peuvent être une arme redoutable de communication.
Les images qui circulent sur les réseaux sociaux, en temps de guerre, sont à prendre avec des pincettes. Avec le conflit en Ukraine, et celui entre Israël et le Hamas plus récemment, attention aux fausses informations. Nicolas Pelissier, enseignant spécialiste en multimédia et storytelling à l'université de Nice, était à notre antenne. Selon lui, l'instantanéité des réseaux sociaux ne rend pas l'information plus véridique.
« Je dirais qu'il y a moins de de contrôle des instances centrales. Alors, ça donne avantage de spontanéité. On se dit il y a peut-être la véracité de ce qui est filmé sur le terrain, mais en réalité, ce qui est capté sur le terrain, ça peut aussi faire l'objet de manipulation de montage. C'est pas parce que ça vient du terrain que c'est vrai. »
À noter qu'un colloc sur les images de guerre à l'heure du numérique aura lieu jeudi à Cannes, sur le campus Georges Méliès. Un évènement gratuit et ouvert au public.
Mathurin Samain avec DJ
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