Près de 20% des étudiants ne mangent pas à leur faim, selon une étude de la Fage publiée hier.
Si certains s’en sortent, ce n’est pas tout rose non plus. Beaucoup travaillent à côté de leurs études. Ils seraient près de la moitié, selon cette étude. Un facteur d’échec académique, d’après la Fage.
Lina 23 ans, est en double licence d'économie gestion et sociologie à Nice. Elle travaille entre avril et septembre à temps plein et se demande "est-ce que je réussi ma licence ou je travaille pour manger ? Par exemple, l'année dernière, j'avais privilégié le travail sur mes cours et je suis allée au rattrapage. Cette année, je fais le contraire mais financièrement c'est dur. Je vais devoir rechercher un travail pour m'aider en fin de mois."
Mewen, 20 ans, est dans le même cas : "Il y a aussi la fatigue à prendre en compte, à cause de cette situation. Si on ne mange pas bien par exemple, on est moins énergique pour pouvoir travailler correctement. Ca entache nos études, c'est sûr."
L’étude de la fage pointe aussi de doigt l’nsalubrité de certains logements Crous
Margot Douétil avec PT
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