Selon une récente étude Ifop, un enfant sur cinq serait victime de harcèlement scolaire.
Ce lundi matin sonnait l'heure de la rentrée scolaire pour les élèves des Alpes-Maritimes, comme l'ensemble de la zone B, avec la fin des vacances d'hiver.
Pour beaucoup, c'est l'occasion de retrouver ses amis. Pour d'autres, c'est plus source d'angoisse qu'autre chose. Il faut dire qu'un élève sur cinq serait victime de harcèlement scolaire. C'est que démontre une étude Ifop réalisée l'an passé.
D'après le questionnaire distribué dans les établissements par le gouvernement, cela concernerait 5% des CE2, 6% des collégiens et 4% des lycéens. Certaines communes lancent des ateliers de prévention pour endiguer le phénomène. C'est le cas à Villeneuve-Loubet, où des adolescents participent à des groupes de paroles afin d'échanger autour de leur expérience. Victimes, témoins ou bien simplement là pour se renseigner sur le sujet.
"J'étais en CM2, avec la classe qui essayait de m'éviter. Et le prof, quand j'essayais d'en parler, il faisait rien. Le moment où les gens m'embêtait, c'était pendant la classe et le moment où les gens m'évitaient, c'était pendant la récréation. Ça me faisait beaucoup de peine parce que je n'arrivais pas à me faire des amis."
En cas de harcèlement, un numéro vert existe pour apporter des solutions, le 3018.
MB avec DJ
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