Une étude du CNRS avance que les ferments utilisés pour fabriquer certains fromages sont en danger, dont dont le "Penicillium Camemberti". Il est utilisé par tous les producteurs de camembert mais est aussi à l’origine de sa croûte blanche et de son goût de champignon.
Mais Thomas Métin, fromager artisan à Nice, ne croit pas à une disparition complète du camembert : "Je pense qu'il y aura toujours du camember, mais est-ce qu'il va être amené à faire partie d'une niche à l'avenir ? Je pense que c'est plus le cas parce que c'est la loi de l'offre et de la demande. Plus une produit est rare, plus il sera cher. Vous aurez du camembert Président dans les rayons des supermarché qui frôleront les deux-trois euros parce qu'on les fera avec du lait de l'Europe entière. Et puis, vous aurez des camemberts au lait cru un peu plus cher, parce qu'on sera sur des produits haut de gamme."
MD avec JL
Photo Margot Douétil