Longtemps ignorée du débat public, la question de la stigmatisation capillaire doit être débattue à l'Assemblée nationale ce jeudi.
L'Assemblée nationale examine à partir de ce jeudi un projet de loi contre la discrimination capillaire au travail. Un texte porté par un député du groupe LIOT, qui prévoit d'ajouter à la liste des discriminations passibles de sanctions pénales, celles relatives à la coupe ou à la texture des cheveux.
Concrètement, cela doit par exemple interdire l'obligation faite à un salarié de se lisser les cheveux.
Marie-France, commerciale depuis plus de 20 ans, témoigne à notre antenne. Durant sa carrière, elle a reçu de nombreuses reflexions sur ses cheveux.
"On m'a dit 'mais tu sais, je te préfère comme ça quand t'as les cheveux bien plaqués, bien lissés'. Deuxième réflexion 'Marie France avec cette coupe là t'es beaucoup moins tribale', réflexion d'un membre dans un comité exécutif [...]. Moi j'ai décidé du haut de mes 49 ans, de pouvoir tout simplement aussi dire que mes cheveux sont tels qu'ils sont, c'est à prendre ou à laisser."
Virginie Kienon avec DJ
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