Au-delà du congé menstruel, certaines villes vont expérimenter un congé gynécologique

Au-delà du congé menstruel, certaines villes vont expérimenter un congé gynécologique

Société

Alors que le congé menstruel était débattu à l'Assemblée nationale la semaine passée, certaines villes ambitionnent de mettre en place un congé gynécologique pour aller plus loin.

Un arrêt de travail en cas de soucis liés aux règles ou à la ménopause, et l'ensemble des pathologies gynécologiques. C'est tout l'objet d'un congé gynécologique en discussion dans certaines villes en France. Cela se présenterait sous la forme de 13 jours de repos par an.

La ville de Strasbourg va voter une délibération en mai prochain pour lancer une expérimentation de deux ans. Christelle Wieder, adjointe à la mairie de Strasbourg en charge des droits des femmes, était à notre antenne. Elle compte bien avancer sur le dossier.

"Il faut lever le tabou sur les règles [...]. Il y a un tabou encore plus fort qui entoure la ménopause. Il en va de la santé des femmes sur leur lieu de travail, leur bien-être et en tant qu'employeur, on y est évidemment extrêmement attentif. Et prendre en considération ces difficultés liées aux règles ou à la ménopause, c'est une question de justice sociale."

Daniel Jacomella avec PT
Photo Unsplash

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