Le maire de Nice a vigoureusement répliqué aux critiques des imams, qui ont refusé sa proposition de louer une salle municipale pour fêter l'Aïd-el-Fitr comme chaque année.
Ces derniers reprochent à l'édile (Horizons) d'avoir eu des prises de position contre l'islamisme, mais aussi d'avoir clairement pris la défense d'Israël depuis plusieurs mois. Le drapeau du pays flotte d'ailleurs sur la façade de sa mairie.
"Je suis le maire de tous les Niçois qu’ils fêtent le Ramadan, Pessah ou Pâques, je ne fais aucune différence", réplique Christian Estrosi dans Nice-Matin.
"Les imams racontent des salades, moi je parle à la communauté musulmane niçoise", a poursuivi Christian Estrosi, estimant que "80% des musulmans niçois ne se laissent pas instrumentaliser".