Nice : il loge une famille dans l’appartement de son amie à son insu

Nice : il loge une famille dans l’appartement de son amie à son insu

Un homme d’une quarantaine d’années a été condamné à un an de prison avec sursis, après avoir sous-loué l’appartement de son amie partie en voyage.

Une amitié qui vire au cauchemar.

Le tribunal correctionnel de Nice a condamné, ce mardi 14 janvier, un quadragénaire à un an de prison avec sursis simple pour abus de confiance. L’homme, un ancien mécanicien, aujourd’hui sans emploi, avait profité de l’absence d’une amie, partie en voyage, pour sous-louer son appartement à une famille à son insu.

Tout commence lorsque cette Niçoise, locataire d’un logement à Las Planas, confie son appartement à un ami avant de s’envoler pour un séjour de six mois au Maroc. À son retour, surprise : les serrures avaient été changées, et une famille géorgienne occupait son logement. Ses affaires personnelles ont même été reléguées à l’extérieur.

Face aux juges, le prévenu, né en Russie, a livré une version alambiquée des événements selon Nice-Matin. Selon lui, un accord verbal lui permettait d’occuper l’appartement en échange de travaux. Il affirme également avoir déboursé 3250 euros pour louer le logement. Une version catégoriquement démentie par la locataire.

Un marché douteux 

L’affaire s’embrouille davantage lorsque le prévenu explique avoir logé une famille en détresse "par charité", tout en niant toute sous-location. Pourtant, il avait déclaré à la police leur avoir demandé 1500 euros pour deux mois. À cela s’ajoutent des conversations WhatsApp effacées et des témoins absents, prétendument dans d’autres villes.

La locataire, représentée par son conseil, a révélé que l’homme squattait auparavant l’appartement d’un défunt voisin. Une accusation que le prévenu réfute en bloc, affirmant avoir résidé chez un ami.

L’accusé est interdit de territoire pour cinq ans

Reconnu coupable d’abus de confiance, l’homme a été condamné à un an de prison avec sursis simple. À cela s’ajoute une interdiction de territoire national pour cinq ans, il devra également verser 1500 euros à la victime pour le préjudice moral et 1449 euros au titre de préjudice matériel.

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