Un tournant dans l’enquête sur le crash de la Caravelle Ajaccio-Nice du 11 septembre 1968. Plus de cinquante ans après le drame, qui a coûté la vie à 95 personnes, la justice a autorisé une nouvelle plongée sur l'épave située au large du Cap d’Antibes. Cette décision pourrait permettre d’apporter des éléments nouveaux à une affaire encore marquée par des interrogations.
Un mystère non résolu
Depuis plus d’un demi-siècle, les causes du crash restent incertaines. L’hypothèse officielle avancée repose sur un incendie à bord, qui aurait entraîné la chute de l’appareil en mer quelques minutes avant son atterissage. Cependant, certains proches des victimes et observateurs ont exprimé des doutes quant à cette version.
Une autre théorie, suggérée par certaines familles et relayée par des enquêtes journalistiques, évoque la possibilité d’un tir accidentel de missile par l'armée française, alors qu’un exercice militaire se déroulait dans la zone au moment du drame. Cette hypothèse n’a jamais été officiellement confirmée.