Une grève nationale a été lancée, ce mercredi 12 mars, par les soignants dans plusieurs villes, dont Nice, Cannes, Toulon et Marseille, pour dénoncer l'augmentation des violences à leur encontre.
Médecins, kinésithérapeutes, infirmiers, secrétaires médicales et pharmaciens s’unissent pour réclamer des peines plus sévères à l'encontre des agresseurs. Ce mouvement a été initié par Saïd Ouichou, médecin généraliste à Marseille, qui a lui-même été victime d'une agression l'an dernier. Selon lui, la violence croissante subie par les soignants reflète un système de santé français en déclin. "Notre système de santé est à l'agonie", déclare-t-il, et il alerte sur les conséquences graves si des mesures urgentes ne sont pas prises.
Un médecin agressé signifie souvent plusieurs jours, voire des mois, de séquelles pour la victime, sans compter l'absence prolongée de soins pour de nombreux patients. "Dans les territoires où il y a déjà une pénurie de soignants, l'absence d'un médecin traitant peut avoir des conséquences dramatiques pour la population", souligne Saïd Ouichou.
Plusieurs rassemblements sont organisés à travers le pays, notamment à Marseille.