L’opération, menée avec minutie, a abouti à l’interpellation de sept individus, accusés d’avoir structuré un système de revente inspiré du modèle "Uber-Shit".
Ce réseau bien organisé, actif sur les messageries cryptées et les réseaux sociaux, assurait entre 15 et 30 transactions par jour, générant plusieurs milliers d’euros quotidiennement. Pour brouiller les pistes, les trafiquants utilisaient des véhicules et des logements en location de courte durée (Airbnb), leur permettant de déplacer leurs points de distribution sans éveiller les soupçons.
Lors des perquisitions, les forces de l’ordre ont mis la main sur 6,5 kilos de résine de cannabis, 14,5 grammes de cocaïne et 14 000 euros en liquide. Du matériel de conditionnement destiné à la préparation des doses a également été saisi, révélant une organisation bien rodée.
Les sept suspects, placés en garde à vue, ont été déférés au parquet de Grasse en vue de leur comparution immédiate prévue le 14 mars 2025. L’affaire a été renvoyée au 16 mai 2025, date à laquelle la justice statuera sur leur sort. En attendant, six d’entre eux ont été placés en détention provisoire, tandis que le dernier a été placé sous contrôle judiciaire.