Des rendez-vous sont fixés ce matin à Toulon, Draguignan ou Marignane, puis dans l’après-midi à Nice, Aix, Marseille, Avignon ou Gap. En toile de fond : une hausse de 11 % des crimes et délits à caractère raciste, xénophobe ou antireligieux en 2024, selon le ministère de l’Intérieur.
Ces mobilisations sont portées par un collectif d’associations et de syndicats — dont la Ligue des droits de l’Homme, SOS Racisme, la CGT ou encore la Cimade — qui appelle à un projet de société « humaniste, solidaire et égalitaire ».
Mais la mobilisation est parasitée par une polémique : La France insoumise, qui s’est associée à l’appel, a publié des affiches jugées antisémites par plusieurs organisations, visant Cyril Hanouna. Condamné en justice, le parti a reconnu une erreur. Les organisateurs, eux, maintiennent le cap : alerter sur la montée des haines et défendre les droits fondamentaux.