En cause : une grève de la rédaction, mobilisée pour dénoncer la dégradation de ses conditions de travail.
Surcharge et sous-effectif
Depuis un an, au moins 20 postes ont disparu sans être remplacés. Une situation jugée intenable par les journalistes, qui alertent sur la surcharge de travail et les conséquences sur la qualité de l'information. "On ne peut pas continuer comme ça", martèlent les syndicats, qui réclament des renforts immédiats.
Défiance envers la direction
La semaine dernière déjà, une motion de défiance avait été votée contre la direction. Ce nouveau mouvement marque une étape supplémentaire dans la contestation. La rédaction exige l’ouverture d’un dialogue sérieux avec l’actionnaire, Xavier Niel.
Une crise qui dure
Ce n’est pas la première fois que les journaux du groupe ne paraissent pas. Le 13 mars, c’est une grève des imprimeurs qui avait bloqué la publication, dans un contexte de projet de centralisation à Vitrolles.