Depuis le 7 avril, une expérimentation est lancée dans plusieurs grandes villes – Lille, Lyon, Marseille, Montpellier, Rennes, Toulouse, et Nice, entre autres. Paris rejoindra le dispositif le 22 avril.
Quatre nouvelles infractions concernées
La vente d’alcool à des mineurs (300 €), la vente à la sauvette aggravée (500 €), l’exercice illégal du métier de taxi (500 €) et l’outrage sexiste aggravé (300 €) peuvent désormais être sanctionnés directement par les forces de l’ordre. Ce mécanisme, réservé aux flagrants délits reconnus par des majeurs, permettrait un traitement plus rapide et plus dissuasif.
Une solution saluée localement
À Nice, Christian Estrosi applaudit la démarche. « Une mesure bienvenue, qui – je l’espère – sera dissuasive », a-t-il tweeté. Pour les syndicats de police, taper au portefeuille est parfois plus efficace qu’une procédure judiciaire trop lente. Les commerçants aussi y voient un gain en efficacité : « Il fallait mettre ça en place depuis longtemps », estime un épicier toulousain.
Vers une généralisation ?
Lancée en 2016, la procédure AFD pourrait devenir un outil de référence. Reste à évaluer son impact sur la récidive et la perception de l’autorité. En attendant, l’expérimentation se veut un pas de plus vers une justice plus fluide.