Alors que certaines stations ferment ce week-end dans les Alpes du Sud, Auron tire sa révérence… en beauté. « On vit notre meilleure saison depuis la création de la station », se félicite Pascal Lequenne, directeur de l’office de tourisme. Malgré un début d’hiver compliqué sur le plan de l’enneigement naturel, la fréquentation a explosé à partir de mars, portée par des conditions idéales et un programme d’animations soutenu.
Une fin de saison festive
Pour ce dernier week-end d’ouverture, la station sort le grand jeu. Une fête est prévue samedi avec DJ set, animations et rassemblements des clubs et jeunes de la station. « On veut vraiment terminer en beauté », sourit Pascal Lequenne. Et pour attirer les familles jusqu’au bout, Auron propose une opération spéciale « les bons d’avril » : un forfait enfant offert pour chaque adulte payant.
Des records malgré un hiver tardif
Si la neige naturelle s’est longtemps fait attendre, les installations de neige de culture ont permis d’ouvrir dès le 7 décembre. « Ce n’est qu’à partir de mars que l’enneigement est devenu exceptionnel », précise le directeur. Résultat : la barre des 300.000 journées skieurs a été franchie, dépassant largement les chiffres de la saison dernière. Le chiffre d’affaires est lui aussi en hausse.
Toute une économie qui en profite
Au-delà des pistes, c’est toute la station qui profite de cette dynamique. Hôteliers, restaurateurs, loueurs de matériel et commerçants affichent le sourire. « Toute l’économie locale a pu bien travailler cette saison. Et on a reçu énormément de retours positifs sur les animations », souligne Pascal Lequenne. Un succès attribué aussi au travail collectif des équipes de la mairie, de l’office et des remontées mécaniques. Mais également au manque d'enneigement dans d'autres stations des Alpes du Sud.
Isola joue les prolongations
Si Auron ferme ce week-end, sa voisine Isola 2000 restera ouverte une semaine de plus, jusqu’au week-end de Pâques. L’occasion pour les derniers skieurs de profiter encore un peu de la neige… tout en gardant un œil sur le risque avalanche, qui reste de 3 sur 5 dans le secteur.